salam
qsq vous pensez de ca ?
jé chercher sur le net, tout le monde au maroc attend pour voir ce qui va arrivé !!
la loi du marché repose plus sur le psychique qu'autre chose !!
lisez cqe jé choisi poour vous sur ce topic !! ca provien d'une discussion autour d'un article sur le net ...
Les statistiques et inventaires des biens immobiliers n’étant pas
publiés au Maroc, ou du moins ne sont pas à la disposition du grand
public, il est difficile de faire un constat objectif de l’état de
l’immobilier . Les spéculations sur l’état de santé de celui ci étant
majoritairement basées sur les rumeurs populaires qui tiennent souvent
leurs informations des discussions de café lesquelles les tiennent des
Samsars lesquels les tiennents des gardiens d’immeubles qui n’ont
qu’une seule phrase à la bouche ” tout est vendu”. Evidemment, souvent
, ils n’en savent rien, ils ne sont dans le secret du promoteur. Force
est de constater que bcp d’immeubles sont inoccupés, pas de lumière le
soir : sont-ils tous vendus pour autant ? Il est permis d’en douter.
Le Maroc n’est pas une exception du monde, même si les pratiques différent.
Je me pose toujours la question : pourquoi avant 2000 ( fin 1999) ,
l’écoulement des appartements était très difficile alors qu’il n’y
avait pas pléthore d’immeubles ?.
Je me souviens ainsi, début 2000 quand je cherchais à me procurer un
autre appartement, en remplacement de celui pour lequel j’avais signé
un compromis de vente et versé la moitié du montant, pour cause
d’attitude discutable de l’agent immobilier, avoir eu du mal.
à trouver un seul immeuble équipé à l’européenne ( ce qui est appelé Haut Standing à Marrakech à l’époque) !
A marrakech, fin 2000, il y avait en tout et pour tout : 3 immeubles
“haut standing” . Il y’avait une résidence appelée HIVERNAGE en face de
l’hôtel ATLAS ASNI, une autre , LES 3 PALMIERS, en face de l’hôtel
MANSOUR EDDAHBI et Résidence ATLAS en face du PALAIS DES CONGRES.
Nonobstant cette rareté, l’agent immobilier en charge de la vente des
118 appartements du seul immeuble existant avec des appartement en
vente , avait mis plus de 2 ans pour les écouler avec un prix de
lancement à 5000 dh/m2 . Ce prix à l’époque faisait écarquiller les
yeux des gens et faisait de ceux qui se procuraient un appartement dans
cet immeuble, des nantis ! on se targuait d’habiter Avenue de France.
La question est pourquoi en 2000, lorsque 5000 dh/m2, paraissaient
exorbitants et inaccessibles et rendent la vente des PEU d’appartements
existant difficiles; 10000dh/m2 trois ans plus tard sont devenus une
affaire en or permettant aux immeubles nombreux de partir comme des
petits pains ?
Avouons qu’il y a de quoi se poser des questions. Avec peu d’offres et
un “petit” prix, il y’avait peu d’acheteurs. Avec pléthores d’offres (
des immeubles poussent comme des champignons partout au Maroc) et un
“grand” prix, il y a beaucoup d’acheteurs et moins d’offres
d’appartements ( du moins d’après les gens : rumeur ou réalité ?).
Les Marocains se sont-ils enrichis ( considérablement ) en mois de 10 ans ?
Ce phénomène de l’explosion immobilière n’est pas propre au Maroc seul
( je fais abstraction des pays industrialisés qui connaissent le
phénomène depuis longtemps de façon cyclique. Pour le Maroc c’est
nouveau) , il en est de même pour les autres pays arabes, comme la
Jordanie, le Liban, l’Egypte . Y aurait-il un facteur commun , à tous
ces pays,dans ce développement ? Si oui , ce ne seraient pas les
Français , ou les Mre, ces derniers ne se rendant pas, massivement, en
Egypte par exemple.
Enfin, je pense que l’arrivé sur le marché Marocain des promoteurs
internationaux, ou promoteurs Marocains de grosses tailles, combinée
avec la crise économiques(récession disent-les économistes) tireront
forcément les prix vers le bas, y compris ceux de l’ancien; ils vont
bousculer les habitudes traditionnelles des marocains quant à
l’immobilier : ces derniers appliquant le “wait and see” en cas de
crise ( sauf en cas de force majeur : remboursement de crédits).
Les promoteurs n’attendront pas, notamment ceux côtés en bourse, ils
accéléreront davantage la baisse des prix si la crise se montre rude –
ils ont l’obligation de publier des résultats trimestriels toujours
meilleurs que prévus, sinon c’est la sanction, lourde , qui les attend
sur les marchés financiers, ils peuvent en un jour être réduit à un
prix symbolique proche de zéro — , ils « braderont » si besoin pour
faire du chiffre – dixit les opérateurs télécoms –
Et pour faire du chiffre toujours à la hausse , la baisse des prix
ne suffira pas seule en cas de crise, ils auront l’obligation d’innover
pour intéresser les clients et leur donner envie de s’endetter pour
acheter : la qualité donc y gagnera tout comme le prix qui baissera .
la correction se fera forcément, un excès spéculative – et excès
y’en a — se corrigera toujours ( cf les bourse américaine et
européenne, en 3 mois et ½ , depuis le début de l’année 2008,, elles
sont revenues au niveau 2005 effaçant la flambée 2007 ) le tout est de
savoir quand et dans quelle proportion.
Ceci pourrait faire baisser
les prix de l’ancien, notamment le haut standing, sauf celui qui est
bien situé , sinon il n’y a plus aucune justification à ce qu’un neuf
de meilleur qualité soit moins cher qu’un ancien de moins bonne qualité
.
Aussi même ceux qui ne sont pas obligés de revendre car ne sont pas
endettés, ils pourraient être tentés de le faire s’ils voient leur bien
rattrapé par la qualité des gros .
Le prix de l’ancien populaire pourra baisser également. J’ai bien
peur, d’ailleurs, qu’en cas de crise économique profonde, que les
baisses ne soient plus fortes : les facilités pour l’accès au logement
ont encouragé bcp de ménages de revenus limités à contracter un crédit
jusqu’à 120%. Les baisses seront d’autant plus spectaculaires qu’il
y’aura moins de demandes pour ces quartiers : les acheteurs potentiels
ne préférant pas habiter dans les quartiers populaires.
Je pense en réalité que le Maroc, vit sa première révolution
capitaliste, les gens n’ont jamais connu de crise financière, car ils
en étaient loin, le système bancaire ayant été très peu développé et
conservateur ; les gens ne contractaient pas de crédit bancaires ( on
achète un petit bien avec nos économies ou en empruntant de l’argent à
la famille ou des connaissances proches sans intérêt ni deadline , on
peut rembourse quand on peut et des fois on ne rembourse pas ; c’est en
raison de cette absence des banques il y a 10 ans que la plus part des
maisons individuelles n’étaient jamais terminées) , Même le crédit à la
consommation , du revolving, n’a vu le jour que depuis très peu, 2 ou 3
ans.
Aussi peu connaissent les méfaits d’une crise économique et ses
conséquences ( ou du moins ils la connaissaient, sans le savoir,
différemment : ils se serraient la ceinture quand ils ne pouvaient pas
consommer). A la banque le remboursement est obligatoire en temps et ne
heure, on est loin du cousin qui peut attendre quand on ne peut pas
rembourse un prêt et d’ailleurs le cousin ne prend jamais de garanties,
il n’hypothèque rien, la banque si .
Aussi en cas de crise Majeur, on connaîtra notre premier crack de 1929 .
Ce sera le premier apprentissage de l’économie moderne.
Au regard de ce scénario, les choses bougeront forcément que les gens aient acheté en s’endettant ou au comptant .
PS ; Au moment où je termine cette intervention les statistiques américaine de l’immobilier justement viennent de tomber :
Single-family housing starts sink to 17-year low
Building permits drop 7.8%, biggest decline in 13 years
source :
http://www.casawaves.com/2007/12/27/bulle-immobiliere-au-maroc-2/By Rex Nutting, MarketWatch